Minéraux dans l’eau : pourquoi choisir une eau faiblement minéralisée (mais pas déminéralisée)
Les linéaires de bouteilles promettent toutes « vitalité », « santé » et « minéraux essentiels ». On pourrait presque croire que notre eau de boisson devrait nous nourrir autant qu’un repas complet. La réalité est plus nuancée : oui, l’eau contient des minéraux, mais son rôle principal reste d’hydrater, de drainer et d’aider le corps à éliminer ses déchets métaboliques, bien plus que de l’« alimenter » en nutriments.
Essayons de faire le point, en croisant les données scientifiques et l’approche des naturopathes, et montre pourquoi il est généralement préférable de boire une eau faiblement minéralisée, sans pour autant tomber dans l’excès inverse d’une eau totalement déminéralisée.
1. Quels minéraux trouve-t-on dans l’eau de boisson ?
Qu’elle vienne du robinet, d’une source ou d’une bouteille, l’eau n’est jamais chimiquement pure. Elle dissout une partie des minéraux présents dans les roches qu’elle traverse :
– calcium (Ca)
– magnésium (Mg)
– sodium (Na)
– potassium (K)
– bicarbonates, sulfates, chlorures
– parfois fluor, nitrates et oligo-éléments divers
Sur les étiquettes, la « minéralisation » globale est résumée par le résidu sec à 180 °C, exprimé en mg/L. C’est ce chiffre qu’il faut regarder pour savoir si une eau est :
– très faiblement minéralisée : < 50 mg/L
– faiblement minéralisée : 50–500 mg/L
– moyennement minéralisée : 500–1500 mg/L
– fortement minéralisée : > 1500 mg/L
Plus le résidu sec est élevé, plus l’eau est chargée en sels minéraux et plus elle se rapproche d’une « eau de cure » que d’une eau de table.
2. Les minéraux de l’eau sont-ils vraiment assimilables ?
Sur ce point, deux visions coexistent.
2.1. Ce que montrent les études
Des études utilisant des traceurs isotopiques ont montré que :
– le calcium de l’eau est absorbé à environ 25–37 %
– le magnésium de l’eau autour de 40–50 %, avec une biodisponibilité comparable à celle des aliments
Selon ces travaux, une eau riche en calcium et magnésium peut couvrir jusqu’à ~25 % des apports journaliers en calcium et 6–17 % en magnésium selon les eaux et les populations
Sauf que généralement, le calcium et le magnésium rentrent en compétition pour leur absorption.
L’OMS considère ainsi que certaines eaux minérales peuvent contribuer en complément aux apports en micronutriments, sans pour autant être indispensables.
Autrement dit : si votre alimentation est équilibrée, vous n’avez pas besoin d’une eau très minéralisée pour « éviter les carences ».
2.2. Ce que disent les approches naturopathiques
De nombreux auteurs issus de la bioélectronique de Vincent et de la naturopathie rappellent que nous sommes des êtres hétérotrophes : nos minéraux proviennent avant tout du monde végétal (fruits, légumes, céréales complètes), où ils sont intégrés dans des complexes organiques plus facilement utilisables par l’organisme.
Dans cette vision, les minéraux anorganiques de l’eau :
– seraient peu ou mal assimilés
– pourraient entrer en compétition avec les minéraux organiques des aliments
– ne joueraient qu’un rôle très marginal dans la couverture des besoins (certains auteurs parlent de 0,2 % des apports seulement)
D’où la formule souvent citée :
« L’eau n’est pas intéressante pour ce qu’elle apporte, mais pour ce qu’elle emporte. »
En pratique, les deux visions convergent sur l’essentiel :
– la quasi-totalité de nos minéraux vient de l’alimentation solide
– l’eau peut, au mieux, compléter légèrement
– il n’y a aucun besoin de boire en permanence des eaux très minéralisées pour être en bonne santé
3. Pourquoi éviter les eaux trop minéralisées au quotidien ?
Les agences de santé reconnaissent que certaines eaux, très chargées en sodium, sulfates ou fluor, ne conviennent pas à une consommation quotidienne prolongée, surtout chez les personnes fragiles (hypertension, insuffisance rénale, nourrissons, etc.). (Anses)
Plusieurs points sont à garder en tête :
3.1. Surcharge possible pour les reins
Les reins filtrent en continu le sang pour éliminer déchets et excès de minéraux. Pour des personnes sensibles, consommer comme boisson principale une eau dépassant 1500 mg/L de résidu sec peut augmenter la charge de travail rénale et favoriser, à terme, certains troubles (par exemple en cas de forte teneur en sodium ou en sulfates). (Anses)
Des auteurs issus de la BEV vont plus loin et estiment que les eaux très minéralisées « entartrent » l’organisme, favorisent les dépôts et peuvent contribuer à la formation de calculs chez les personnes prédisposées.
Même si cette position est plus radicale que le consensus scientifique, elle invite à la prudence : une eau très chargée, toute la journée et toute l’année, n’a rien d’obligatoire.
3.2. Une eau déjà « chargée » nettoie moins bien
Sur le plan physique, l’eau est avant tout un solvant : elle transporte nutriments et déchets. Plus elle est saturée en minéraux, moins elle a de « capacité de dissolution » disponible pour se charger des toxines et résidus métaboliques.
C’est l’image du train bondé :
– une eau fortement minéralisée, déjà « pleine », aura plus de mal à dissoudre et emmener les déchets
– une eau faiblement minéralisée laisse davantage de place pour ce travail de nettoyage
3.3. Un usage plutôt « de cure » que d’entretien
Historiquement, les eaux très minéralisées étaient consommées en cure thermale, sur prescription, quelques semaines par an. Elles étaient considérées comme des quasi-médicaments, pas comme des eaux de table à boire toute l’année.
Aujourd’hui encore, l’Académie nationale de médecine recommande, pour la consommation courante, de privilégier des eaux de source ou des eaux minérales peu minéralisées. (Institut Rafaël)
4. À l’inverse, pourquoi ne pas boire une eau totalement déminéralisée ?
L’eau déminéralisée est une eau dont on a retiré presque tous les sels minéraux (par distillation, osmose inverse, résines échangeuses d’ions…). Elle est conçue pour :
– les fers à repasser
– certains aquariums
– les batteries de voiture, etc.
Boire un verre d’eau déminéralisée par accident n’est pas dangereux. En revanche, en faire sa seule eau de boisson sur le long terme pose problème.
Les travaux compilés par l’OMS sur les eaux très pauvres en minéraux montrent que :
– une eau presque dépourvue de calcium, magnésium et autres électrolytes peut favoriser des déséquilibres (crampes, troubles du rythme, fatigue) si l’alimentation ne compense pas largement (Agua en México)
– une eau très « agressive » (faible minéralisation, faible TDS) peut dissoudre davantage certains métaux des canalisations et augmenter la charge en contaminants (plomb, cuivre, etc.) (lenntech.fr])
Certaines instances suggèrent même de viser un minimum d’environ 20–30 mg/L de calcium et 10 mg/L de magnésium dans l’eau de boisson pour un confort optimal, surtout chez les populations à risque. (ResearchGate)
En résumé :
– une eau très peu minéralisée naturelle (type eau de source < 50 mg/L) ne pose pas les mêmes questions qu’une eau totalement déminéralisée artificiellement
– faire de l’eau déminéralisée stricte sa boisson unique n’est pas recommandé
5. Comment choisir une eau faiblement minéralisée au quotidien ?
Pour une hydratation quotidienne, une approche raisonnable consiste à privilégier :
– une eau de source ou minérale avec un résidu sec inférieur à 500 mg/L, idéalement < 200 mg/L pour un usage courant prolongé
– une eau pauvre en sodium si vous êtes sujet à l’hypertension ou suivez un régime hyposodé
– des teneurs raisonnables en nitrates, fluor, sulfates, etc., selon les recommandations des autorités (par exemple pour les nourrissons, seuils spécifiques pour nitrates, magnésium, sodium, calcium, sulfates, fluor). (Anses)
Concrètement, sur l’étiquette, repérez la mention « résidu à sec à 180 °C »
– < 50 mg/L : très faiblement minéralisée
– 50–200 mg/L : faiblement minéralisée, adaptée à une consommation quotidienne pour la plupart des adultes
et surveillez :
– sodium (Na⁺) si terrain cardiovasculaire
– fluor (F⁻), surtout chez l’enfant
– nitrates (NO₃⁻), notamment pour les femmes enceintes et bébés
De nombreux naturopathes recommandent des eaux < 50 mg/L pour un travail de drainage profond, tandis que la plupart des médecins se satisfont d’eaux < 500 mg/L pour le quotidien.
6. Eau vivante, eau informée : où se place la Bouteille i9 ?
Au-delà de la composition minérale, une autre question intéresse de plus en plus de personnes : la qualité vibratoire de l’eau.
Les travaux de chercheurs et praticiens comme Viktor Schauberger, Masaru Emoto ou les bioélectronicien·nes ont popularisé la distinction entre :
– eau « vivante : eau de source, en mouvement, structurée, riche en énergie
– eau « morte : eau stagnante, passée dans de longues canalisations, stockée longtemps en plastique, chauffée, dépourvue de dynamisme
Selon cette approche, l’eau n’est pas qu’un assemblage de H₂O + minéraux, mais aussi un support d’information. Le mouvement (tourbillons, vortex), certaines formes (géométrie sacrée), les couleurs et même les intentions pourraient influencer sa structure fine, ce que l’on appelle souvent la mémoire de l’eau.
La Bouteille i9 s’inscrit exactement dans cette logique :
– elle ne modifie pas la composition minérale de l’eau : si vous partez d’une eau à 150 mg/L de résidu sec, vous retrouvez la même valeur en sortie
– son action se situe sur le plan de la structure et de l’« information » de l’eau, grâce au symbole i9, aux couleurs liées aux chakras et à un travail spécifique sur les fréquences gravées dans la bague informée
Dans l’esprit des eaux « vivantes », l’idée est de :
- Choisir une bonne base : eau de source ou eau du robinet filtrée, idéalement faiblement minéralisée
- Dynamiser et restructurer, en laissant cette eau dans la Bouteille i9 pour favoriser un état plus proche d’une eau de source de montagne (eau dynamisée, eau informée, eau restructurée)
Il ne s’agit pas d’un dispositif médical et la Bouteille i9 ne remplace ni un traitement, ni un système de filtration. C’est un outil complémentaire pour celles et ceux qui souhaitent boire l’eau du robinet,
– limiter les eaux très minéralisées en plastique
– boire une eau faiblement minéralisée, plus « légère » pour l’organisme
– et soutenir, en plus, une approche énergétique de l’hydratation (eau vivante, mémoire de l’eau)
À retenir
– Les minéraux de l’eau sont partiellement assimilables, mais ne couvrent qu’une partie limitée de nos besoins : l’essentiel vient de l’alimentation solide.
– Boire en continu des eaux très minéralisées n’est pas nécessaire et peut être inadapté pour certaines personnes (reins fragiles, hypertension, nourrissons). (Anses)
– À l’inverse, une eau totalement déminéralisée ne doit pas être utilisée comme unique boisson : elle peut déséquilibrer les apports en électrolytes si l’alimentation ne compense pas. (Agua en México)
– Pour le quotidien, viser une eau faiblement minéralisée (résidu sec < 200 mg/L, voire < 50 mg/L selon votre approche) est un compromis cohérent entre hydratation, drainage et confort métabolique.
– La Bouteille i9 n’ajoute ni n’enlève des minéraux : elle agit sur la structure de l’eau, dans une logique d’eau vivante, dynamisée et informée, à partir d’une eau que vous aurez choisie pour sa bonne composition de base.

